Histoire

Histoire de la commune

La principale ou plutôt la seule attraction de Bussières est certainement la propriété de Séricourt qui dépendait comme fief, au 15ème siècle, de la terre et seigneurie de Bussières.

Le château s’élevait au milieu d’un parc de 100 ha rempli d’arbres magnifiques.

Les principaux propriétaires en furent :

Domaine de Séricourt de nos jours
  • 1622 : Henri de Séricourt, Louis de Manneville, son gendre
  • 1775 : duc de Montmorency – Laval
  • 1815 : M. Musset de Séricourt (ou M. de Musset)
  • 1829 : Eugène SCRIBE auteur dramatique (1791 – 1861), mais qui se souvient encore de ses pièces?  » Le verre d’eau », « Bertrand et Raton », « L’Ours et le Pacha ».

Ses livrets d’opéra seraient mieux connus: « Les Huguenots », « La Juive », « Le Prophète ». Scribe avait acquis le domaine de Séricourt à M. de Musset. Il se plus à embellir son domaine et fut la providence des pauvres du voisinage…

  • 1861 : Mme SCRIBE
  • 1890 : Paul Biollay, 74 Bd Malesherbes, Paris (16 rue Hamelin Paris, en 1901)
  • 1920 : Mme veuve Paul Biollay
  • 1930 : Compagnie des Chemins de Fer de l’Est qui en fait un sanatorium.
  • 1975 : Propriété vendue à l’institution O.H.R

Le blason

Il se décrit ainsi: « De gueules à une larme d’argent surmontée de deux coquilles d’or. »

TOPONYMIE : Le nom dérive du latin Buxus qui signifie le lieu planté de buis. DESCRIPTIF : Le gueules est la couleur traditionnelle de la Brie. La larme est la représentation de SAINT MEDARD, le saint qui fait pleuvoir, patron du village de BUSSIERES. Elle est blanche pour rappeler les carrières de plâtre du hameau des Platrières. Les deux coquilles d’or sont l’un des symboles du blason de la famille de Séricourt, seigneur du village.

Leur blason était en fait d’argent à une croix de gueules (rouge), chargée de cinq coquilles de famille, il suffit d’en prendre un ou plusieurs éléments pour être dans les règles, tout en marquant le passé du village. Seulement deux coquilles sont prises pour représenter les deux autres hameaux que sont Fontaine d’Ain et Chavosse.
Les ornements représentent du buis qui traduit ainsi le nom du village. La couronne de tours est le symbole échu aux communes

L’église

Avant 1900, l’église était dédiée à St Médard.

  • 1793 – Plantation d’un orme (arbre de la liberté).
  • 1874 – On la dit reconstruite « à la moderne »
  • 1920 – L’orme a une circonférence de 4m30.
  • 1930 – L’église est décrite comme n’étant plus qu’une ruine.

Le clocher s’est éboulé dernièrement ensevelissant la cloche sous ses décombres. L’orme a une circonférence de 4m50.

  • 1934 – Une chapelle est reconstruite dans une partie de l’ancienne nef.
  • 1949 – L’orme séculaire disparait.
  • 1957 – Construction du clocher.
  • 2002 – Rénovation des vitraux dont un représentant Saint MEDARD et l’autre Saint THERESE.

Dans l’église, il y a deux tableaux dont le plus important a été exposé au Palais du Luxembourg qui a pour nom « Jésus Christ et les petits Enfants » peint par Emile LECOMTE en 1850 et offert par M SCRIBE.

Eglise de Bussières
Eglise de Bussières